Une exposition conçue par des lycéens encadrés par des enseignants d’arts plastiques et d’histoire pour rendre compte de leur vision de la Première Guerre mondiale dans le cadre d’un apprentissage artistique dont l’objet est d’aider les élèves à comprendre les enjeux fondamentaux qui motivent la création contemporaine.
Les humanistes de la Renaissance avaient rêvé d’un humain qui soit l’équilibre et la mesure de l’univers… le fracas de ce désir s’est émietté dans les canons de 14/18.
Illusion, illusion crient les Dadaïstes et Futuristes, Marcel Duchamp parle d’œuvre qui ne soit pas de l’art, Luigi Russolo chante les grincements de la rue, Marinetti clame les avions et les machines.
« Les mots et les idées en liberté » s’envolent, arrogants, provocateurs, méprisant la mitraille, les terreurs et désillusions de la guerre. Les artistes prônent la passion pour le réel, la matière brute du quotidien devient le support de la création.
Dans cette lignée, les élèves de l’option arts plastiques ont exprimé la période de la guerre au Creusot. A travers la photographie, le collage, l’assemblage, les bruits et le réel du lieu avec les usines, le château et le parc des Schneider ; les élèves ont cherché sous les décombres la puissance du renouveau traduit dans leurs travaux.
- de novembre 2014 à août 2015