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Cette maquette représente le monument La Reconnaissance, réalisé par souscription publique en hommage à Eugène Schneider et érigé place du marché au Creusot. Evocation des rapports sociaux de l’époque, il est coutumier de lui prêter deux discours : la mère donne-t-elle en exemple le fondateur du Creusot ou le désigne-t-elle responsable de l’exploitation des ouvriers ?

Sculpteur : Henri Chapu
(Le Mée-sur-Seine : 1833 ; Paris, 1891)

Architecte : Paul Sedille
(Paris : 1836 ; Paris, 1900)

Modèle réduit, en bronze et marbre, pour le groupe sculpté érigé place Schneider
1878
H.1.73 cm ; L. 42 cm ; P. 42 cm

Ce vase, attribué à la Manufacture de cristaux du Creusot, fait partie d’un ensemble comprenant une paire de vases et une coupe à fruits. Typique du style Médicis avec sa forme en cloche renversée, il est richement décoré : cristal taillé avec des motifs de laurier et d’éventail, anses en bronze en forme de dauphins.

Cristal taillé, bronze
Avant 1832
H. 38 cm ; D. 21 cm

Ce salon présente un papier peint panoramique de la manufacture ZUBER. Ces vues du Brésil et vues d’Amérique du nord, créées entre 1829 et 1843 par Jean-Julien Deltil, ont été imprimées traditionnellement « à la planche ». On peut aussi les admirer ailleurs : la Maison Blanche à Washington par exemple !

Peintre : Jean-Julien Deltil
(Paris : 1791 ; Fontainebleau : 1863)

Fabricant : Manufacture Zuber

Salon reconstitué
Mobilier : époque Restauration
Papier peint créé en 1829 et 1843
Pose : années 1950

Joseph Beuchot, mécanicien puis contremaître aux forges de Fraisans (Franche-Comté), passe 20 ans à confectionner cette maquette animée des usines du Creusot. Cette reconstitution miniature de l’intérieur d’une usine présente les différentes étapes du travail du fer, mettant en scène ouvriers et machines.

Maquettiste, mécanicien : Joseph Beuchot
(Villersexel : 1855 ; Fraisans, 1920)

Maquette animée
1889-1910
L. 535 cm ; H. 78,5 cm ; l. 186,5 cm

Joseph Fortuné Layraud représente ici un travail de forge à l’aide du marteau-pilon : de nombreux ouvriers se pressent à la manœuvre sous l’œil du contremaître, rendant compte de la pénibilité du travail métallurgique dans un décor typique de l’architecture industrielle de l’époque.

Peintre : Joseph Fortuné Layraud
(Roche-sur-le-Buis : 1834 ; Valence, 1912)

Peinture à l’huile sur toile
1889
H. 151 cm ; l. 254 cm